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 La pièce tirée du jeu

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MessageSujet: La pièce tirée du jeu   La pièce tirée du jeu EmptyJeu 21 Sep à 20:29

Bonjour, conaissant l'intérêt de ce site pour le jeu du loup-garou, j'ai jugé bon de leur faire profiter d'une nouvelle idée fantasque, c'est de faire la pièce de théâtre tirée du jeu. Vos commentaires me seront, bien évidemment précieux, publiée en exclusivité ici :

LES LOUPS-GAROUS

PERSONNAGES :

HONESTUS, maire du village de Noneguard
MIRANDE, sa femme
MARCO, leur fils
CRISTA, jeune fille brune, amoureuse de Marco
LEANDRE, son père
KATIA, mère de Crista, femme âgée
JEANNE, sœur de Crista
LOUIS, villageois, amoureux de Crista
JACK, homme squelettique
YELIN, simplet
TIPHANIE, amoureuse de Louis
GAFAR, étranger au village
AMELIE, sœur de Louis
LE CRIEUR du village
REGLISSE, meilleure amie de Crista
ROBIN, meilleur ami de Marco

La scène est à Noneguard et dans la forêt aux alentours.



PREMIERE NUIT

Scène Première : La place publique au crépuscule
Entre le crieur, Crista, Léandre, Jeanne, Louis, Jack, Yelin, Tiphanie, Réglisse et Amélie.

LE CRIEUR. Oyez, oyez ! Aux villageois de Noneguard de la part de votre maire, on fait courir le bruit dans le village que des… (Il souffle et continue) sévissent en ce moment dans notre région, ces créatures sont décrites comme étant carnivores, incontrôlables et sans pitié, je demande aux habitants de se montrer très prudents. D’après mes sources, plusieurs villages ont déjà été ravagés par ce fléau qui ne laisse souvent derrière lui, aucun survivant. Ces créatures dangereuses peuvent même se trouver parmi nous en ce moment ! Ne vous approchez pas de la forêt, qu’on se le dise ! (Sort le crieur)
(Murmure dans l’assistance, certains sont bouleversés, d’autres incrédules, Jack, un peu à part, soupire)
JACK. Vous croyez ce que vous voulez… moi, je vous le dis, c’est notre fin à tous qui est proche, oui, notre fin à tous ! C’est notre punition !
LEANDRE, caressant la tête de Jeanne. N’écoute pas ce qu’il dit… tout va bien se passer, ma petite…
LOUIS. Vous dites que tout va bien se passer ? Qu’en savez-vous, vieux Léandre ? Personne ne sait de quoi ils sont capables !
LEANDRE. S’ils existent ! Notre maire s’inquiète toujours pour un rien, tu le sais, Louis !
LOUIS. Bien sûr qu’ils existent, tu sais, mon cousin Léo, hé bien crois-moi ou non, ils l’ont bouffé ! (Cris dans l’assistance) Oui, parfaitement ! Et c’est notre tour à présent ! Et toi, tu mets en doute les paroles de ce clown que tu as toi-même élu !
CRISTA. Calme-toi, Louis, ils ne sont pas encore ici, nous n’avons pas à être inquiets, papa voulait juste rassurer Jeanne…
LOUIS. Alors dans ce cas, pourquoi restons-nous ici ? Partons ! Nous irons à la ville ensemble et nous nous marierons, Crista ! Je connais des gens là-bas !
CRISTA. Je t’ai déjà dit que je ne pouvais pas faire ça.
LOUIS. Je prends à témoin cette assistance, n’ai-je pas montré à tous l’amour profond que j’éprouve pour Crista ?
AMELIE. Tu l’as monté maintes et maintes fois, Louis.
YELIN, d’un air bête. Oh, oui, c’est vrai, Louis.
LOUIS et AMELIE. Toi, l’idiot, tais-toi !
YELIN. Ah oui, c’est vrai, pardon… (Il baisse la tête et sort)
CRISTA. Je ne t’aime pas, tu es un ami, tu m’as aidée, c’est vrai, mais je ne suis pas amoureuse de toi. Pourquoi n’emmènes-tu pas Tiphanie avec toi ? Elle t’aime, elle, et depuis longtemps.
LOUIS. Crista, c’est toi que je veux…
CRISTA. La réponse est non !
Sort Crista.
LEANDRE. Bien, ma fille !
LOUIS. Et vous, bien sûr, vous l’encouragez ! Vous ferez moins le malin quand vous giserez vous et votre fille au milieu de cette place avec deux trous sanglants au cou.
JEANNE. Non, papa !
LEANDRE. Voyons, Louis, soyez raisonnable !
LOUIS. Je ne veux pas être raisonnable, je veux partir, je veux m’en aller d’ici ! Je veux que Crista vienne avec moi ! Et foi de Louis, je ne quitterai pas ce village maudit sans elle ! Vous verrez, vous verrez !
Sort Louis.
AMELIE, s’approchant de Léandre. Excusez mon frère, Léandre, il est très sanguin, il va se calmer avant ce soir, je vous le promets. (Aux villageois) Vous avez peur, n’est-ce pas ? Vous n’avez aucune raison d’avoir peur, ce village n’a rien à craindre de ces monstres… la pleine lune n’arrive qu’une fois par mois…
JACK. Tu crois que ça les arrêtera ? Leur folie destructrice s’étend à bien plus ! Même lorsque que la pleine lune ne brille pas au dessus de leur tête, ils tuent, ils tuent tant qu’ils le peuvent parce que nous aussi nous les tuons ! Nous les tuons parce que nous avons peur, peur pour notre vie ! Pour notre misérable vie…
LEANDRE. Bon, ça suffit, je pense que ma fille en a assez entendu pour aujourd’hui ! Rentrons tous chez nous, le soleil va se coucher et laisser place à cette lune que nous redoutons tous ! Le Ciel vous tienne en joie ! Va, Jeanne. (Jeanne court vers sa maison et sort)
Entre Gafar.
GAFAR. C’est bien ici que l’on trouve chaleur et hospitalité pour un homme, par cent kilomètres, fatigué ?
LEANDRE. Ici, homme cagoulé, c’est terrain de méfiance et de conflit, de rixes et de querelles, passe ton chemin, par souci de sauver ta vie.
REGLISSE, revenant en avant. Léandre, ne découragez pas cet individu, je suis certaine que notre village a gardé son hospitalité et sa générosité d’autrefois.
LEANDRE. Depuis cette annonce sinistre de notre maire qui de nos paisibles vies a bouleversé la tranquillité, ce village n’est plus sûr et ne peut en aucun cas accueillir des étrangers, passe ton chemin, brave homme.
GAFAR. Vous m’en voyez sincèrement désolé, je pensais pouvoir trouver ici un peu de repos, la route est longue encore vers la ville.
REGLISSE. Léandre, auriez-vous, par hasard, oublié les bonnes manières ? Accueillez ce monsieur chez vous, offrez-lui de quoi se restaurer et logez-le pour une nuit. Votre fille ne serait pas fière si elle vous voyait !
LEANDRE, après un grognement. Très bien mais juste pour une nuit, alors !
GAFAR. Je vois bien que je vous dérange, je préfère suivre vos conseils et m’en aller d’ici.
LEANDRE. Non, attends. La nuit est trop proche, la forêt doit être pleine de…ceux-là…
GAFAR. Qui ça ?
LEANDRE. Vous savez, les…oh, je ne peux pas, en tout cas ils sont très dangereux ! Vous feriez mieux de vous installer… mais vous partirez demain matin à la première heure !
GAFAR. Je ferai selon vos désirs. Mon nom est Gafar et je me mets à votre service.
LEANDRE. Ce ne sera pas nécessaire. Suivez-moi. (Autre autres) Rentrez aussi, vous autres, j’ai le pressentiment qu’une mort prématurée et violente va s’emparer de l’un de nous… faites que cela reste un pressentiment.
Sortent Léandre, Gafar et Réglisse.
AMELIE. Toujours triste, Tiphanie ? Tu n’as pas dit un mot.
TIPHANIE. Ton frère m’a encore désavoué en public, je ne serai donc jamais payée de mon amour ? Ce ne sont pas les filles qui devraient aimer comme ça.
AMELIE. Mais elles aiment et de leur amour naît parfois un autre amour qui partage le premier en une tendre union que nous nommons si justement le mariage.
TIPHANIE. C’est Crista qu’il aime.
AMELIE. On peut le comprendre, Crista est belle, Crista est jeune mais elle ne l’aime pas.
TIPHANIE. Elle finira bien par l’aimer et il me laissera en pâture aux loups-garous !
AMELIE, horrifiée. Tiphanie, ne dis pas ça ! Ils pourraient entendre ! Il ne faut pas parler d’eux et ils nous laisserons peut-être tranquilles !
TIPHANIE. A quoi bon, maintenant ! Ils vont venir, ils vont venir, cette nuit… avec un peu de chance, ils mordront dans la douce chair de Crista…
AMELIE. Comment peux-tu dire une chose pareille ? Tu te rends compte de ce que tu souhaites ?
TIPHANIE, après un sanglot. Je la hais. Oui, je la hais, cette petite fée charmeuse, cette princesse de conte, cette petite prétentieuse !
AMELIE. Crista est toujours restée très humble sur sa beauté.
TIPHANIE. Elle ne dit rien mais son regard en dit plus en une seconde que sa bouche ne pourrait le faire en un an ! Ses cheveux m’étouffent, son sourire m’insupporte et ses yeux en amande me donnent la nausée ! Elle me prend celui que j’aime, et ça c’est impardonnable !
AMELIE. Elle voudrait bien qu’il t’aime, va !
TIPHANIE. Mais il ne m’aime pas.
AMELIE. Alors c’est à lui qu’il faut en vouloir, pas à Crista.
TIPHANIE. Je ne peux pas lui en vouloir.
AMELIE. L’amour est décidément aveugle… en tout cas, moi, je rentre chez moi. Le soleil est couché. Au fait, si demain matin, tu vois Marco, tu lui dis qu’il n’oublie pas de me rendre mon livre, je ne l’ai pas fini.
TIPHANIE. Si tu veux.
AMELIE. Aller, rentre, je ne voudrais pas qu’ils te fassent du mal.
TIPHANIE. Ne t’inquiète pas pour moi, je suis si désespérée qu’ils me trouveraient immangeable.
Sort Amélie.

Scène II : Dans la maison de Léandre, nuit tombée.
Trois bols de soupe sont servis.
Katia est sur scène. Entrent Léandre et Gafar.
LEANDRE. La cuisine est ici, ta chambre est au fond, fais comme chez toi.
GAFAR. Je vous remercie beaucoup.
LEANDRE. Ne me remercie pas, chacun fait ce qu’il peut quand les temps sont durs.
KATIA. Est-ce que cet homme est notre invité, chéri ?
LEANDRE. Oui, Katia, j’ai recueilli cet homme tout à l’heure, je ne pouvais pas le laisser aller dans la forêt à cause des… tu sais…
KATIA. Oh, ne me dis pas que…
LEANDRE. Si, ils sont arrivés dans notre région.
KATIA. Oh là, là…oh, là, là, quel malheur…Je ne pensais pas vivre assez longtemps pour voir ça.
LEANDRE. C’est affreux.
GAFAR. Mon hôte, vos paroles m’inquiètent et me troublent et déjà je sens monter en moi la peur, qui sont ces êtres étranges et maléfiques, ces monstres sanguinaires, ces créatures intraitables qui depuis deux heures envahissent ma pensée et font trembler mon corps ?
LEANDRE. Des êtres de légende, à ce qu’on dit mais je n’y crois pas, ils sont bien réels. Ils ont déjà fait un massacre près d’ici, le Louis ne mentait pas. Il vient, il arrive, le temps des larmes !
KATIA. Ne dis pas ça, Léandre, tu risques d’être le premier visé !
LEANDRE. Qu’ils s’attaquent à moi, je les attends !
KATIA. Tu ne devrais pas les sous-estimer. Tu n’es pas invincible comme tu le crois.
LEANDRE. Je suis assez fort pour protéger ma famille, j’ai deux filles, elles sont tout pour moi et si on venait à leur faire du mal, je ne le supporterais pas. Je les enverrai en enfer, ces monstres, ces loups-garous ! (Il tape du poing sur la table)
(Le regard de sa femme change, il est à la fois effaré et admiratif, un long silence uniquement troublé par Gafar qui boit sa soupe, mal à l’aise.)
KATIA. Léandre… tu as… tu as dit…
LEANDRE. Oui, je l’ai dit, je suis désolé.
KATIA. Pas autant que moi. (Nouveau silence) Et si ma fille l’entendait ? Tu veux donc qu’elle ait peur, elle aussi ?
LEANDRE. Je veux qu’elle vive.
KATIA. Ils sont plus forts que nous, s’ils décident de nous tuer, ils le feront, nous devons nous faire discrets si on veut leur échapper. Ils peuvent être n’importe où… n’importe qui…ce peut être toi, moi…ou notre invité…
LEANDRE. Tu dis n’importe quoi, chérie ! Vraiment, c’est à se demander si tu as toute ta tête.
KATIA. Oh oui, quel beau couple je ferai avec notre idiot ! Katia et Yelin, le couple d’idiots du village !
LEANDRE. Katia, va te coucher, tu te sentiras mieux une fois reposée.
KATIA. J’ai peur, Léandre.
LEANDRE. Moi aussi, ma chérie.
KATIA. Je t’en supplie, viens me rejoindre très vite, si tu venais à disparaître, qui s’occuperait de Jeanne ? Je suis vieille et faible, je ne pourrai pas… Oh, Léandre… (Elle le serre contre elle et va se coucher, silence, Gafar termine son bol)
GAFAR. Votre femme a l’air de vous aimer.
LEANDRE. Oui, je commence à me demander si elle a perdu l’esprit…
GAFAR. Comment ça ?
LEANDRE. Rien, je pensais. Vous venez de la ville, c’est ça ?
GAFAR. Oui.
LEANDRE. Comment c’est là-bas ? Y a-t-il de belles maisons ?
GAFAR. Elles sont petites mais les architectes ne manquent pas de goût.
LEANDRE. Et… ils n’y sont pas… eux…
GAFAR. Non. (Silence)
LEANDRE. Bon, je crois qu’il est temps de se dire bonne nuit.
GAFAR. Oui, bonne nuit, monsieur Léandre.
LEANDRE. Léandre tout court, j’insiste. (Noir)
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MessageSujet: Re: La pièce tirée du jeu   La pièce tirée du jeu EmptyJeu 21 Sep à 20:30

Scène III : La place du village, nuit noire
Entrent Marco et Robin, rencontre.
ROBIN. Marco ! Marco !
MARCO. Qui appelle si fort dans la nuit ?
ROBIN. C’est moi, Robin. Que fais-tu dehors si tard, mon ami ?
MARCO. Je lisais à la lumière de la lune.
ROBIN. Tu ne sais donc pas, imprudent, que les temps sont dangereux ? Cette lecture à la belle étoile risque de te coûter très cher.
MARCO. Le suspense était trop grand, je n’ai pas pu résister. Le héros est en grand péril et son destin de papier défile sous mes yeux plus lentement que je le voudrais, à chaque fois qu’il sursaute, je sursaute aussi, à chaque fois qu’on l’attaque, je me retourne brusquement et lorsqu’il s’en sort, je soupire de soulagement, voilà le doux plaisir de la lecture !
ROBIN. Mais pour ce doux plaisir éternel, ne sacrifie pas ta vie temporelle. Tu n’en as qu’une et des livres comme ceux-là, il y en a des centaines. Trop, pour ainsi dire.
MARCO. Parce que tu ne sais pas lire, tu méprises l’art d’écrire ?
ROBIN. Je sais lire, Marco, depuis longtemps.
MARCO. Faux, mon cher Robin, il y a une différence de taille entre savoir lire et savoir lire, voix-tu, il y a le ton, il y a les gestes, les mimiques, le regard… tout cela, tu l’ignores.
ROBIN. Et je n’en dors pas moins bien la nuit, cher Marco.
MARCO. Ton sommeil a dû pourtant être bien agité pour venir me trouver jusqu’ici.
ROBIN. Je m’inquiétais, voilà tout.
MARCO. Tu t’inquiétais pour moi ? Et pourquoi donc ?
ROBIN. Tu n’as pas entendu le crieur du village tout à l’heure ?
MARCO. Je ne suis tout de même pas sourd, d’autant plus que c’est mon père qui a donné l’avertissement.
ROBIN. Hé bien tu dois en être d’autant plus prudent, tu sais qu’ils sont prêts à tout.
MARCO. Qui, les loups-garous ?
ROBIN, après un frisson non dissimulé. Oui, enfin, ceux-là…
MARCO. Je sais ce que tu penses… mais détrompe-toi, je ne serai pas attaqué cette nuit.
ROBIN. Comment peux-tu en être aussi sûr ?
MARCO. Je le sais, voilà tout, cela devrait te suffire.
ROBIN. A moins d’être l’un d’entre eux, je ne vois pas comment tu pourrais être sûr de ne pas subir leur attaque, de plus, étant seul, au beau milieu de la nuit dans un endroit ouvert augmente considérablement les risques.
MARCO. Justement, c’est bien trop facile, ils ne m’attaqueront pas si je suis une proie facile.
ROBIN. Mais bien sûr que si, ce sont des monstres ! On ne…
MARCO. Peut pas leur faire confiance. C’est vrai. D’ailleurs tu as raison quand tu dis que je peux être l’un d’entre eux mais tu oublies que tu es aussi suspect que moi.
ROBIN. Quoi ?
MARCO. Se promener la nuit comme nous le faisons tout les deux montre au mieux de graves tendances suicidaires, au pire une appartenance à leur clan.
ROBIN. J’ai bien peur que nous appartenions à la première catégorie.
MARCO. Je le pense aussi, il est étonnant que l’on ne s’en soit pas pris à nous.
ROBIN. Mais tu as dit toi-même que c’était trop facile… ?
MARCO. Exact, je vérifiais en cela ma théorie sur le fait que les loups-garous n’attaquent jamais les proies trop faciles, car ce qui est étonnant est parfois vrai, ici, c’est le cas. Tu comprends à présent ?
ROBIN. Non. Mais ce n’est pas grave, il ne faut pas rester ici…
MARCO. Mais pourquoi pas, la lune est magnifique et puisque j’ai raison, je n’en ai pas de m’inquiéter.
ROBIN. Je serais ravi que tu aies raison mais j’en connais quelques uns qui, eux, seraient ravis de te prouver le contraire.
MARCO. Je les attends, j’aime les discussions animées, il n’est pas drôle d’avoir raison si tout le monde est d’accord avec nous. Cela crée de longs silences dont l’humanité se passerait bien.
ROBIN. Je t’assure que s’ils viennent, la discussion va vite virer au silence, le tien et le mien, pour ainsi dire.
MARCO. Sauf si tu es l’un des leurs, il ne faut pas exclure cette possibilité.
ROBIN. Non, ni celle que tu en sois un.
MARCO. Peut-être en sommes-nous tous deux et ne le savons pas ? Qui sait ?
ROBIN. En tout cas, je ne préfère pas rester ici.
MARCO. Tu vas t’en aller ? Dommage, j’appréciais de parler un peu, le suspense est retombé pour le moment, le héros en en sécurité dans une prairie ensoleillée avec une jeune fille…
ROBIN. Je devine la suite et cela alimentera mes rêves, si tu acceptes de bien vouloir me laisser aller les faire.
MARCO. Je ne te retiens pas ici.
ROBIN. Si, en restant à la merci de ces créatures du démon.
MARCO. Je t’ai dit que je ne risquais rien, ce qui n’est pas ton cas.
ROBIN. Alors, bonne nuit, continue ton roman, la suite m’a l’air intéressante. Oh, un détail. Si tu suis mon conseil, remplace le nom de la jeune fille par Crista, cela te conviendra, non ?
MARCO. Sûrement pas, je ne me suis jamais retrouvé dans une plaine ensoleillée avec Crista, tu rêves complètement.
ROBIN. Peut-être mais je devine que cela ne te dérangerais pas.
MARCO. Soit mais il existe des endroits pour confortables, de plus, je ne suis pas épris d’elle comme le héros semble l’être de la jeune fille.
ROBIN. Tu verras, si tu es malchanceux, ce sera ton dernier rêve. Bonne nuit.
Sort Robin.

Scène IV : La chambre de Crista, peu avant le lever du soleil
Crista se lève et regarde par la fenêtre.
CRISTA. Il fait encore nuit et pourtant le sommeil m’abandonné au milieu d’un merveilleux rêve. Morphée est si cruel… Mais s’il m’éveille, c’est pour mieux m’endormir ensuite et retrouver la douceur de l’herbe de cette prairie jonchée de fleurs aux senteurs de violettes… Qu’il était beau, qu’il était chaud, ce soleil bleu devant moi et qu’il était doux, qu’il était proche, ce visiteur avec son souffle brûlant. Il avait affronté monstres et obstacles, chevaliers et sorciers pour vivre ce moment et moi, dans ma grande armure de pudeur virginale, je ne savais comment parler à cet homme dont les baisers faisaient fondre chaque parcelle de mon armure. Il me disait des caresses, il me faisait des mots, j’étais son seigneur et lui mon vassal, je lui jurais protection et il me jurais fidélité. Tout au fond de moi, une voix l’appelait, elle le voulait et n’attendait que lui, criant pour être exaucée, capricieuse et impatiente, brûlante et froide à la fois. Mais je savais que lui, il entendait cette voix, il avait fait ce long voyage parce qu’elle l’avait appelé, à présent, il était arrivé mais son impatience n’en était que plus grande ! Oh, Morphée, que tu es cruel de me faire attendre, que tu es cruel de garder pour toi mon doux Marco. Tu me prédis l’avenir mais tu ne dis pas les dates ! Ô, dieu joueur et capricieux, dis-moi un jour ou j’en conterais sept pour me faire maîtresse de mon destin. (Elle sort un instant et revient avec une boule de cristal) Ô toi, boule de cristal poussiéreuse, dis-moi si je peux avoir confiance en Marco ou bien creuse ma tombe… (Elle est sur le point de regarder mais se ravise) Non, je ne veux pas, je lui fais confiance. Mes rêves jamais ne me trahissent, il se réalisera, ma grand-mère qui, comme moi, avait ce don me l’a dit…Ces signes nocturnes ne trompent pas, Marco m’aimera. Regardons plutôt cet étranger qui est arrivé chez nous… boule de cristal, dis-moi si papa a raison de lui faire confiance… ? (Elle regarde et soupire) Ouf…oui, il est honnête, il n’est pas un de ces monstres. Mais alors qui sont-ils ? Boule de cristal, réponds-moi… (Elle regarde à nouveau) Je ne vois rien, il n’y a que de la brume ! Je comprends ! Je ne peux poser de question qu’une fois par nuit…j’aurais dû m’en souvenir… la voyance présente parfois des inconvénients…Tiens, on dirait que le jour se lève. Le soleil est rouge, ce n’est pas bon signe… Est-ce que quelqu’un est mort ? (Elle regarde dans sa boule de cristal) Toujours rien !

PREMIER JOUR

Scène V : Devant la maison de Léandre, à l’Aurore

Léandre est assis contre un mur, le regard dans le vide. Entre Gafar.
GAFAR. Belle matinée, mon hôte, vous êtes sorti de bonheur ce matin. La nuit a été longue, trop longue…mais enfin, le matin vient et on comprend que l’on doit partir. Je vous quitte à regret, vous qui m’avez recueilli et en quelque sorte sauvé d’eux, vous avez bien du courage de rester dans ce village. Ils vont tous être soupçonneux et méfiants, maintenant… Au moins, il ne s’est rien passé de grave. Vous ne dites rien ? Vous avez raison, il est vain de se perdre en paroles inutiles. Il n’y a que les actions qui comptent, n’est-ce pas ? Monsieur ? (Il s’agenouille prêt de lui) Monsieur ? Me faites-vous une farce ? (Il lui tape sur l’épaule et en retirant sa main constate qu’elle est tâchée de sang.) Oh non ! Liquide rouge comme le diable et vital comme l’eau, tu as souillé l’épaule de mon hôte ! (Il se penche) Mon hôte, sanglant, mort, assassiné ! Ils l’ont attaqué ! Vous m’aviez dit que vous alliez vous coucher, pourquoi m’avoir menti, monsieur Léandre, pourquoi ? Pourquoi ? Vous étiez en sécurité dans la maison ! (Il pleure)
Entre Crista.
CRISTA. Je ne sais encore rien mais à voir les larmes sur votre visage, je devine qu’il est arrivé malheur à mon père !
GAFAR. Hélas, mademoiselle, le mauvais sort est arrivé avec moi, votre père, gisant contre ce mur, l’air si distrait, si joyeux pourtant, cet être que vous chérissez tant… il est mort ! Tué, apparemment par une morsure, les traces sanglantes sur son cou en témoignent. Et je n’ai pas besoin de réfléchir pour deviner que ce sont eux qui l’ont tué !
CRISTA, tombant à genoux. Ah monsieur, que je suis malheureuse ! Que je souffre ! Si l’odieux criminel, je retrouve, je le tuerai comme il a tué mon père !
GAFAR. La colère vous aveugle, belle jeune fille, jamais une personne comme vous ne devrait faire le mal. L’assassin doit être arrêté et jeté en prison, c’est tout ce qu’il mérite ! Il ne vaut pas la peine qu’on se salisse les mains pour lui, m’entendez-vous ?
CRISTA. Je ne peux pas… je ne veux pas… ah, si vous saviez, vous êtes la seule personne en qui je peux avoir confiance !
GAFAR. Ne dites pas ça, vous ne me connaissez pas…
CRISTA. Puisque je vous le dis !
GAFAR. Je ne peux pas rester.
CRISTA. Restez, je vous en prie… si vous saviez, je sais que vous êtes honnête, que vous n’avez pas tué mon père… mais c’est la seule chose dont je sois sûre !
GAFAR. Si je restais ici, je serai trop vite soupçonné, je dois penser à ma sécurité. Mon but n’est pas de vous laisser seule mais un mort ne saurait vous être utile. J’espère de tout cœur que vous retrouverez celui qui a fait ça.
CRISTA. Non, restez ! Je vous en prie ! (Elle le retient et s’accroche à lui) Vous devez m’aider… ensemble, nous pourrons découvrir l’assassin, si vous partez, ils vous soupçonneront tout de suite ! Restez !
Entre Louis.
LOUIS. Crista !
CRISTA. Le Louis !
LOUIS. Puis-je savoir ce que cet homme avait l’intention de faire ?
CRISTA. Rien de mal, Louis, rien de mal…
LOUIS. Rien de mal ! Tu me brises le cœur !
GAFAR. Vous vous méprenez, jeune homme, c’est un malentendu…
LOUIS. La ferme !
GAFAR. Quelle grossièreté !
LOUIS, à Léandre. Monsieur, vous acceptez de voir de pareilles scènes sans réagir ? Répondez ! (Il voit que du sang coule de son cou) Ah ! Qu’est-ce que c’est que ça ! Mon Dieu, alerte ! Au meurtre ! Au meurtre !
CRISTA. Tais-toi, Louis !
GAFAR. Oh, seigneur…
Entrent Jeanne, Yelin, Jack et Réglisse.
JACK. Je l’avais dit, c’est notre châtiment !
JEANNE. Papa ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Réponds, papa ! Je t’en supplie ! Crista, pourquoi il bouge, pas ? (Elle frotte sa main tachée de sang) Et c’est quoi, ça ?
YELIN, après un rire bête. C’est… c’est… oh, non, non, non, non ! C’est du sang ! Du sang ! (Il pleure)
LOUIS. Du sang, on a assassiné Léandre ! Et j’ai mon idée sur le coupable !
REGLISSE. Pas de conclusion, hâtive, Louis…
LOUIS. Toi, je ne t’ai rien demandé, Réglisse !
CRISTA, dans un sanglot étouffé. Il faut en parler au maire de notre ville, le bon Honestus…il saura quoi faire. Et maman qui n’est pas au courant…
JEANNE, à Gafar. Monsieur, est-ce que c’est vous qui avez fait ça ? Mon père, il va se réveiller ? Il ne va pas mourir, hein, monsieur ?
GAFAR. Je…je l’ignore…
LOUIS. Toi, tu m’as l’air louche…
GAFAR. Je vois que vous ne m’aimez pas…
LOUIS. Je n’aime pas les assassins. (Murmure des autres)
GAFAR. Vous paraissez avoir trouvé votre bouc émissaire, monsieur, ma foi, je relève le défi. Je resterai au village jusqu’à ce qu’on m’innocente de ce crime.
LOUIS. Courageux ou suicidaire ?


Scène VI : Sur la place, peu après

Entre Marco, effrayé.
MARCO. Ô nuit sanguinaire, tu as été bien cruelle, déjà j’entends les cris des villageois apeurés qui viennent de découvrir un cadavre ! Pourquoi ne m’ont-ils pas attaqué, moi qui me présentait à eux ? Pourquoi choisir ce vieillard, fatigué de la vie ? Soyez cruels comme la nuit et ardents comme le soleil ! ö loups, si vous m’entendez, obéissez ! J’étais las de vivre mais vous m’avez épargné ! Pourquoi moi, pourquoi lui, pourquoi nous ?
Entre Robin, courant. Il s’arrête, hors d’haleine.
ROBIN. Est-ce bien toi, Marco ? Je ne rêve pas ?
MARCO. Non, le cauchemar est bien réel.
ROBIN. J’ai cru que… je pensais… (Il le serre contre lui) Oh, mon ami ! Ne me refais jamais un coup pareil, tu entends, homme désespéré ?
MARCO. J’entends.
ROBIN. Alors arrête de désespérer ou nous désespérerons ensemble !
MARCO. C’est déjà le cas.
ROBIN. Pourquoi ne pas quitter le village ?
MARCO. Je ne peux pas, ils ont besoin de moi.
ROBIN. Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
Entrent Honestus et Mirande.
MIRANDE. Oh, mon fils ! Tu es vivant, les esprits tout puissants soient loués ! Ce n’est pas toi !
MARCO. Non, pour son malheur.
HONESTUS. Le malheur de qui ? Qui a été tué, dis-nous !
MARCO. Cette nuit, dans ce village maudit, notre bon Léandre est sorti, il a été attaqué par… tu le sais, papa.
HONESTUS. Oui et cela fait mon désespoir.
MARCO. Non ! Car si tu désespères, plus personne n’aura d’espoir ! Tu es le maire, les gens croient en toi.
HONESTUS. Pourquoi un homme doit-il toujours être confronté aux choses contre lesquelles il ne peut rien ?
ROBIN. Nous le pouvons…
HONESTUS. Mais comment ?
ROBIN. J’ai remarqué que ce n’était pas la pleine lune hier soir.
MIRANDE. Tu veux dire que…
ROBIN. Oui, je le crains, ils sont parmi nous…
HONESTUS. Quoi ? Parmi mes villageois, il y aurait…
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MessageSujet: Re: La pièce tirée du jeu   La pièce tirée du jeu EmptySam 23 Sep à 14:08

J'aime bien, on retrouve bien le côté inquiétant qui accompagne une partie de loup-garou (si on se met dans la peau du personnage, bien sûr)

De plus, je trouve que tu as réussi de manière assez habile à lier les personnages entre eux, on voit se dessiner des liens propres aux parties de loup-garou.

En revanche, et bien que ça rende l'histoire bien plus intéressante, le chassé-croisé amoureux (quand même conséquent ! ) brouille un peu davantage la situation qu'elle ne l'aurait été dans une partie. Je ne sais encore ce que ça va donner.

Sinon, tu voulais des anecdotes, alors, je vais te résumer les parties qu'on a jouées jusqu'ici, selon MON point de vue, si les autres veulent donner le leur, ils sont le bienvenu.

Partie 1 (dont le nom m'échappe) : Shanti, Ulysse et moi même étions loups. Je me rapelle plus le détail de cette partie, mais nous avons gagné cette partie par supériorité numérique, et aucun de nous n'est mort.
Ce qu'il faut retenir de cette partie, outre les talents individuels, qui, il me semblent, n'ont pas été aussi importants que dans les autres parties, c'est surtout que deux villageois s'étaient entre-accusés, et l'un d'eux était le chasseur.
Et par une réaction en chaine hasardeuse, la moitié des villageois a péri.
Ensuite, il fut facile d'abuser ceux qui restaient (après une telle hécatombe, celui qui prend l'initiative empoche le coup, dirais-je pour parler comme au poker)

Partie 2 : An Cun : Partie que j'ai suivie, mais que je n'ai pas eu l'occasion de jouer, vu qu'ayant montré que je pouvais être dangereux dans la première partie, les loups me tuèrent tout de suite. Cette partie a été la révélation de Durin et de Yashn, nos deux champions.
Elle a commencé assez difficilement pour les loups, qui ont joué de malchance, avec Josh le Moche qui était Cupidon et qui fit croire qu'il était la petite fille, et surtout qui tomba sur un loup au hasard !
Ensuite, les liens établis entre les personnages permirent de trouver un second loup, ce qui les affaiblissait grandement.
Alors, les loups ont décidé de jouer stratégiquement, et on soigneusement évité le maire, Kozmik, qui, malheureusement pour eux, était la petite fille. Il les a dénoncé, et malgré une tentative de Durin pour se sauver, passant par un sacrifice, il fut piégé par Yashn, la sorcière, qui lui avait promis de le sauver s'il mourait cette nuit.
Et lorsque Durin se mordit lui même, Yashn le laissa mourir.
Les loups abandonnèrent alors.

Partie 3 : Yagos : j'en étais le meneur, c'est une partie où les loups ont payé le talent (et la chance, il faut dire) de Gduck, nouveau joueur. Il sauva Yashn dès le premier jour, Yashn qui pourtant était loup !
En fait, il était amoureux de littlemuggers, louve, qui elle même était amie avec Revann, un villageois. En se tuant, Yashn tuait Revann et Littlemuggers d'un coup , et s'innocentait.
Mais Gduck a trompé les loups par ce biais, et Kun Sutefan, loup également, a payé sa stratégie risquée.
Et Gduck a alors tué littlemuggers, suspecte, et de ce fait tua également Yashn, hécatombe parmi les loups.
Ensuite, même avec le soutien du diable et du lache, les villageois qui n'avaient pas perdu de rôle important finirent par gagner.

Partie 4 : Tonoura : à completer, bien qu'encore une fois ce soit la petite fille qui ait perdu les loups. Pour le reste, je vous laisse en juger.

Parties rapides : je me rapelle plus l'ordre précis.
a) Pour la première, j'étais loup avec mon coéquipier, et la sorcière a eu la bonne idée de sauver la victime. Résultat, révélation de rôles, et on s'est fait avoir.
b) La seconde, j'étais encore loup. On a voulu tuer la sorcière, qui a utilisé potion de vie pour elle et potion de mort pour un autre. Mais ça n'a pas empêché les autres de nous tuer.
c) La plus récente, Yashn s'était illustré en étant cupidon ET amoureux. Il voulait piéger les loups, mais il s'est piégé tout seul. Mais encore une fois, les loups ont perdu suite à une longue discussion (pas assez de loups)

Partie sur TSS : tu les connais mieux que moi Wink

Voila, en gros, ce que je peux dire.
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MessageSujet: Re: La pièce tirée du jeu   La pièce tirée du jeu EmptyDim 24 Sep à 12:47

Merci pour ces résumés, ils me sont d'un grand secours, sinon dans les parties rapides, aidez les loups ou bien mettez en plus parce que là...
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MessageSujet: Re: La pièce tirée du jeu   La pièce tirée du jeu EmptyDim 24 Sep à 13:08

Je sais déja quoi faire, et c'est grace à toi.

Pour les parties rapides, le problème est qu'on a jamais réussi à réunir plus de 8 joueurs, or, si on met trois loups, en une journée ils obtiennent l'égalité numérique.
Et on a vu que à deux, ça ne suffisait pas.

Mais en revanche, je pense faire comme sur TSS, et ne pas indiquer la liste exacte des rôles, mais juste une liste PARMI LAQUELLE on aura sélectionné les rôles.
Ainsi, cela ne servira à rien de révéler son rôle, et les loups auront leur chance.
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